Créer un site internet

C'est quoi une BF ?*

La Batterie Fanfare

Sans titre

En France, une batterie-fanfare est un orchestre composé de cuivres naturels (clairons, trompettes de cavalerie, cors naturels, …) et quelques percussions.

Une batterie-fanfare est une formation relativement récente puisque sa création remonte aux années 1950. Sa composition repose principalement sur un regroupement d'instruments d’ordonnance, à sons naturels, c'est-à-dire sans système de piston ou de palette pour obtenir les demi-tons. Ces instruments d’ordonnance ont eu jusque là une histoire et une utilisation essentiellement militaire :

•             le clairon pour l’infanterie, en sib, inventé en 1823 par le facteur français Antoine Courtois.

•             la trompette de cavalerie pour la cavalerie, en mib, utilisée déjà par les mousquetaires de Louis XIII, elle prend sa forme actuelle au début du 1re Empire.

•             le cor naturel pour les chasseurs, en mib, employé dès 1830 (à ne pas confondre avec la trompe pour la vénerie, qui elle est en ré).

La "clique" est une appellation longtemps utilisée pour désigner la batterie d’une musique militaire (clairons et tambours), ou diverses formes de fanfares civiles ou militaires. Ce terme est rejeté et abandonné progressivement à partir de la moitié du XXe siècle l'appellation ayant un caractère péjoratif; en effet, si on se réfère au dictionnaire, une "clique" désigne aussi un rassemblement d’individus peu recommandables.

Il faut souligner que la batterie-fanfare est une spécificité française et qu’elle fait partie intégrante de notre patrimoine. Elle est restée une exception française puisqu’à l’étranger, ces instruments sont restés prisonniers de leur histoire et de leur tradition ; ils sont toujours cantonnés dans leur vocation à caractère militaire.

Au fil des années, l’instrumentation de la batterie-fanfare évolue en même temps que le répertoire. Les premières œuvres se contentent des instruments d’ordonnance auxquels on ajoute les clairons basses, trompettes basses et contrebasses à pistons (seuls instruments à système) avec un accompagnement rythmique de tambour ou caisse claire et grosse-caisse, cymbales. Progressivement, tout l’éventail des percussions est adopté et les tambours deviennent d’authentiques percussionnistes, sans pour autant abandonner la haute technicité sur leur instrument de prédilection.

De multiples expériences sont réalisées avec des instruments "invités", instruments à sons naturels dans d’autres tonalités, guitare basse, saxhorn basse ou euphonium (adoptés définitivement), trompette à pistons, trombone, violoncelle, flûte, chant, saxophone, etc.…

Le Clairon

clairon.jpg

Le clairon est un instrument à vent de la famille des cuivres. C'est un des cuivres les plus simples puisqu'il ne possède ni piston ni coulisse et fait donc partie des instruments à son naturel. La tonalité en sib, le tube conique et le son doux du clairon le distinguent de la trompette de cavalerie au son plus éclatant et à la gamme différente, avec laquelle il est souvent confondu.

Le clairon est originellement un instrument d'ordonnance, c'est-à-dire qu'il sert à la transmission des ordres grâce à des sonneries facilement reconnaissables ("Appel", "Rassemblement", "A la soupe", "Aux caporaux", "Commencez le feu"...).

Sous sa forme actuelle, le clairon traditionnel français en sib a été inventé en 1822 par le fabricant Antoine Courtois. C'est un instrument d'ordonnance de l'infanterie et de la marine, parfois repris par les musiques militaires, notamment par les cliques (formations uniquement composées, en France, de tambours et de clairons).

Le clairon est, avec la trompette de cavalerie et le cor naturel, un élément constituant des orchestres de batterie-fanfare. C'est dans ces ensembles que l'instrument est utilisé au mieux de ces capacités dans un répertoire qui s'étend des traditionnelles marches de défilé au jazz, en passant par la variété. On trouve également dans l'orchestre de batterie-fanfare le clairon basse, un clairon de longueur double du clairon traditionnel, et qui sonne une octave plus bas.

La Trompette de Cavalerie

28227-sml-prime-ftpc61-mib-vernie.png

La trompette de cavalerie est un instrument d'ordonnance utilisé dans des fanfares civiles et dans divers corps d'armée. Elle a la taille et l'aspect d'une trompette classique dépourvue de pistons, mais son tube est plus long. Généralement en mib, elle peut cependant parfois posséder deux tonalités sur le même instrument. La tonalité est alors changée en orientant une palette qui dévie le flux d'air.

Il en existe une version plus grave, dite trompette basse, et une version basse à très grand pavillon et perce étroite, dite trompette-cor ou cor de cavalerie. Tous ces instruments sont la plupart du temps accordés en mib.

La trompette de cavalerie diffère fondamentalement du clairon par sa perce plus étroite, plus longue et plus cylindrique. Dans l'armée française, le tube des clairons fait un tour sur lui-même, celui des trompettes deux. Son organologie lui donne accès à un plus grand nombre de notes, et un son plus brillant.

Les notes sont obtenues exclusivement par un travail du souffle et de la tension des lèvres.

Le répertoire est essentiellement la musique militaire, mais également la batterie-fanfare : des pièces au rythme latino américain ont ainsi été composées pour la trompette de cavalerie.

Le Cor

cor.jpg

Le cor de chasse est un instrument de musique de la famille des cuivres. Il est accordé en mib et n'est pas à confondre avec la trompe de chasse. La différence visible est la coulisse d’accord (petit tube intérieur modifiant la tonalité), sur la branche d’embouchure. Il n'est pas utilisé à la chasse mais en musique militaire en particulier chez les Bataillons de Chasseurs.

Il est présent dans la plupart des sociétés musicale, le cor est un instrument riche en histoire et en répertoire. Il est joué sous différentes formes et utilisé dans une grande partie des genres musicaux.

Le Tambour

tambour.jpg

Un tambour est un instrument de musique à percussion constitué d'un fût sur lequel sont tendues une ou plusieurs peaux, frappées à l'aide des doigts ou de baguettes prévues à cet effet. La vibration ainsi obtenue est amplifiée par le fût qui fait office de caisse de résonance, parfois modifiée par un timbre en acier ou en boyau naturel ou synthétique.

Aujourd'hui, le tambour en France est appelé Tambour d'ordonnance, entendu comme étant un instrument de musique à la vocation de base militaire. Il se trouve dans les ensembles musicaux dit classiquement "Batterie Fanfare".

 Le tambour d'ordonnance est traditionnellement porté en baudrier le long de la cuisse gauche de l'exécutant, en position légèrement penchée vers la droite.

L'exécutant frappe de la main droite, le bras le long du corps, et de la main gauche, schématiquement le bras en position horizontale. Le solfège employé pour le tambour ne comporte que des figures de note (ronde, blanche, noire, .. jusqu'aux quadruples croches, abréviations parfois très complexes...) et de silence (pause, demi-pause, soupir...).

La technique du tambour est très difficile et requiert beaucoup de rigueur, d'entraînement, de rapidité d'esprit et d'habileté.

La Grosse Caisse

grosse-caisse.jpg

La grosse caisse, comme la caisse-claire est un des éléments principaux de la batterie. Elle est également utilisée indépendamment dans les fanfares et dans les orchestres classiques.

Elle est aujourd'hui composée d'un fût cylindrique, de deux peaux (de frappe et de résonance) et de son accastillage.

Le diamètre du fût peut varier entre 26 et 40 pour les grosses caisses d'harmonie. La grosse caisse se joue à la main (avec une mailloche appelée cigogne).

La grosse caisse possède la fréquence sonore la plus basse de la batterie. Elle sert principalement à donner une dynamique en marquant les temps forts ou comme accompagnement rythmique de la basse et de la mélodie.

Les Cymbales

cymbales.jpg

La cymbale est un instrument de musique de la famille des percussions idiophones, consistant en un disque de métal généralement percé en son centre. Il est confectionné selon différents procédés. Sa forme générale est précisée par un tournage en machine, qui lui donne une forme circulaire quasi parfaite. Le plus souvent, elle forme un dôme en son centre.

Pour produire le son, on percute la cymbale, généralement avec une baguette ou une autre cymbale, ce qui a pour effet de faire vibrer le disque et de produire un son. Elles sont souvent utilisées dans les batteries.

Date de dernière mise à jour : 21/04/2020

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site